Voilà donc que j’ai créé un ange dans ce monde ténébreux ; une étincelle, que dis-je, un astre si brillant que même le Soleil semble bien pâle à ses côtés. Elle paraît être la fille d’un dieu, tant sa beauté est insolente, mais elle est le produit de simples mortels, je peux vous l’assurer. Aphrodite la déteste plus que tout, puisqu’elle est désormais sa plus grande rivale, mais elle attise la curiosité de tous les autres dieux. Son visage endormi est serein et parfait, et je suis obligé d’envelopper son corps doré dans de douces couvertures pour ne pas qu’Apollon ne la trouve et ne me l’enlève dans un excès de jalousie. Son sourire est aussi reposant que celui de Siddharta Gaumata, et vaut toutes les médecines de ce monde. Elle soigne ainsi mes douleurs sans le savoir, par un simple regard ou une attitude. Ses pleurs sont énergiques et autoritaires comme la foudre, provoquant l’admiration de Jupiter. Mais non, elle n’est pas de toi, dieu des dieux, gardien de la foudre. Elle est ce genre de chef d’œuvre que l’on ne fait qu’une fois dans sa vie, sans savoir si cela est dû au talent ou à la chance. Et ce chef d’œuvre, puisque je n’ai pas encore trouvé de mot plus exact, et bel et bien de moi. N’y voyez aucune forme de provocation, vous les dieux de ce monde. Bien au contraire, voyez-y un hommage. Elle est à moi autant qu’à vous, aussi prenez soin d’elle comme vous prendriez soin de votre progéniture. Que sa vie soit plus que belle, à son image, et qu’elle brille du même éclat malgré le temps qui passe. Protégez-la autant que vous l’admirez, car ce genre de beauté est rare, même dans votre monde, et vous ne le savez que trop bien. Cette étoile que vous convoitez si ardemment s’appelle Néia, et elle guide désormais mes pas, telle l’étoile de Vénus guide les navires égarés dans l’obscurité.
mercredi 3 janvier 2018
PENSÉE 06 - ODE À NÉIA
Voilà donc que j’ai créé un ange dans ce monde ténébreux ; une étincelle, que dis-je, un astre si brillant que même le Soleil semble bien pâle à ses côtés. Elle paraît être la fille d’un dieu, tant sa beauté est insolente, mais elle est le produit de simples mortels, je peux vous l’assurer. Aphrodite la déteste plus que tout, puisqu’elle est désormais sa plus grande rivale, mais elle attise la curiosité de tous les autres dieux. Son visage endormi est serein et parfait, et je suis obligé d’envelopper son corps doré dans de douces couvertures pour ne pas qu’Apollon ne la trouve et ne me l’enlève dans un excès de jalousie. Son sourire est aussi reposant que celui de Siddharta Gaumata, et vaut toutes les médecines de ce monde. Elle soigne ainsi mes douleurs sans le savoir, par un simple regard ou une attitude. Ses pleurs sont énergiques et autoritaires comme la foudre, provoquant l’admiration de Jupiter. Mais non, elle n’est pas de toi, dieu des dieux, gardien de la foudre. Elle est ce genre de chef d’œuvre que l’on ne fait qu’une fois dans sa vie, sans savoir si cela est dû au talent ou à la chance. Et ce chef d’œuvre, puisque je n’ai pas encore trouvé de mot plus exact, et bel et bien de moi. N’y voyez aucune forme de provocation, vous les dieux de ce monde. Bien au contraire, voyez-y un hommage. Elle est à moi autant qu’à vous, aussi prenez soin d’elle comme vous prendriez soin de votre progéniture. Que sa vie soit plus que belle, à son image, et qu’elle brille du même éclat malgré le temps qui passe. Protégez-la autant que vous l’admirez, car ce genre de beauté est rare, même dans votre monde, et vous ne le savez que trop bien. Cette étoile que vous convoitez si ardemment s’appelle Néia, et elle guide désormais mes pas, telle l’étoile de Vénus guide les navires égarés dans l’obscurité.
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