mercredi 3 janvier 2018

PENSÉE 04 - COMBATTRE CONTRE L'IGNORANCE

Le 05/09/2017,

COMBATTRE CONTRE L'IGNORANCE

"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein

J'ai écris nombre de textes sur l'ignorance et la méchanceté des gens ; j'ai même composé plusieurs musiques pour accompagner des paroles virulentes sur la race humaine, et je considère cela comme nécessaire. Oui, l'être humain est ce qu'il est, avec ses qualités étonnantes et ses défauts répugnants. Mais j'ai tendance à pardonner certains de ses mauvais fonds quand il vit dans les coins les plus hostiles de notre planète, cerné par son instinct de survie qui le pousse à faire des choix difficiles. À contrario, ceux qui vivent près de moi, j'entends dans ce doux pays qu'est la France, ce paisible coin qu'est l'Europe de l'Ouest, du bon coté de la barrière, brassant des richesses que peu détiendront dans leur misérable vie et jouissant d'une chance que bien peu pourront provoquer, alors ceux-là semblent bien plus impardonnables !

Des problèmes d'éducation sont flagrants, d'égoïsme, d'égocentrisme et d'hypocrisie tout autant !  Je sais que nous nous supportons bien plus que nous nous aimons, mais cela est désormais bien trop voyant. Je me surprends à vouloir tuer une grande partie des gens que je croise quand je marche, je voudrais raser une bonne partie de la population de mon propre pays, "l'histoire de repartir sur une bonne base", considérant la race humaine souillée depuis bien trop longtemps. Dis comme cela, cette pensée a de quoi faire peur. D'autres avant moi ont déjà eu ce genre d'état d'esprit, mais avec le pouvoir de le concrétiser, et cela n'a jamais rien donné de bon pour nous. Alors je garde tout cela pour moi, bien enfoui au fond de mon cœur, et je vis aussi fort que je le peux, ignorant les autres autant que possible. Un fumeur jette égoïstement sa cigarette encore allumée, comme un geste purement mécanique, juste devant moi ? Je le maudis, lui souhaite le plus sinistre des destins, mais tout cela dans le silence, puis je poursuis ma route. Une autre parle trop fort dans le train tout en mettant sa musique horrible sans aucune retenue ni gêne ? Je lui souhaite une mort lente et douloureuse, en priant pour qu'un dieu m'entende et réalise mes souhaits au plus vite. Enfin, quand j'entends tous ces détraqués du cerveau et les carnages qu'ils peuvent accomplir par leur simple folie, j'aurai voulu que le malheur ne leur donne même pas la chance de naître. Ce n'est pas un jugement équitable qu'ils méritent, mais une mort froide et expéditive, sans frais et sans pitié, comme pour réparer une erreur commise. Comment voulez-vous survivre à une meute de loups enragés avec la douceur d'un agneau ? La clément à ce niveau-là, oui M. Sénèque je vais vous contredire, demeure de la faiblesse.

Mon dieu que ces mots sont lourds et difficiles à lire à haute voix. On croirait les propos d'un dictateur ou d'un fou désabusé... un fou souhaitant le malheur aux fous, quel ironie !

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